Le ministre de l’Education nationale a reçu la représentante résidente de la Banque mondiale au Gabon, le 10 juin à Libreville. Les deux parties ont évoqué le financement de points de lavage des mains dans les établissements primaires et secondaires, pour protéger les élèves et le corps enseignant de la menace du Covid-19.
Soucieux de la sécurité sanitaire des élèves et du corps enseignant face au Covid-19, dans l’éventualité d’une reprise des cours, le ministre de l’Education nationale a sollicité l’appui de la Banque mondiale. Les deux parties ont échangé, le 10 juin à Libreville, sur le financement de points de lavage des mains dans tous les établissements secondaires et primaires du pays.
«Une des choses que nous sommes en train de regarder, c’est comment s’assurer que les gestes barrières préconisés par le ministère de la Santé, puissent être mis en place dans les écoles», a affirmé la représentante résidente de la Banque mondiale au Gabon. «Nous essayons de voir comment nous pouvons appuyer les écoles gabonaises à avoir accès à l’eau, de telle sorte que les enfants puissent se laver les mains de façon régulière», a ajouté Alice Ouédraogo sur Gabon 1re.
L’institution de Bretton Woods a assuré qu’elle jouera sa partition avant la reprise des cours. «Notre but serait que ces infrastructures de lavage des mains, y compris le savon et tout ce qui va avec, soient mis en place avant la rentrée des écoles. On espère le faire le plus rapidement possible, avec le concours d’autres bailleurs de fonds et certaines agences onusiennes», a déclaré la patronne de la Banque mondiale au Gabon. Reste à savoir si le gouvernement, lui, fera sa part de marché.