Sur 42 cités africaines évaluées par le leader mondial des services professionnels dans les domaines du risque, de la stratégie et des personnes, Mercer, la capitale du Gabon occupe le 5e rang des villes les plus chères pour les expatriés en Afrique et 33e au monde sur 209.
Dans son 26e rapport sur les villes les plus chères du monde pour les expatriés, le cabinet Mercer a pris en compte 42 cités africaines. Selon ses analyses, Libreville est la 5e ville la plus chère sur le continent, derrière Kinshasa. Le pays chute cependant d’une place par rapport à 2019.
Le classement effectué par le cabinet tient compte de plusieurs critères dont notamment, le coût du logement, du transport, de l’alimentation, de l’habillement, des articles ménagers et le divertissement dans les villes étudiées. L’enquête aide ainsi les employeurs à naviguer dans les forfaits expatriés, ce qui est essentiel en raison de l’incertitude liée à la pandémie de Covid-19.
«Les fermetures de frontières, les interruptions de vols, les confinements obligatoires et d’autres perturbations à court terme ont affecté non seulement le coût des biens et services, mais également la qualité de vie des cessionnaires», a déclaré la présidente de carrière et responsable de la stratégie Mercer, Ilya Bonic.
Selon cette enquête, la ville la plus chère du top 10 africain est Victoria, la capitale des Seychelles qui occupe la 14e place au plan mondial. Elle est suivie de N’Djamena, la capitale tchadienne (15e mondiale), Lagos au Nigeria (18e mondiale) et Kinshasa en RDC (24e mondiale).
Viennent ensuite les villes de Libreville au Gabon (33e mondiale), Abidjan en Côte d’Ivoire (36e mondiale), et Brazzaville au Congo (44e mondiale). Bangui (Centrafrique), Yaoundé (Cameroun) et Accra (Ghana) qui occupent respectivement les 49e, 56e, et 57e places mondiales.
De l’avis du cabinet américain, Ndjamena(Tchad) 15e est la ville la mieux classée en Afrique tandis que Tunis (Tunisie) 209e est la ville la moins chère de la région et du monde.