Les membres du gouvernement impliqués dans les opérations de reprise des enseignements dans les établissements scolaires et universitaires du pays se sont retrouvés, le 15 juin, autour du Premier ministre, Julien Nkoghe Bekale. Il s’agissait d’examiner les modalités d’une reprise des enseignements apaisée, sécurisée et d’organisation des examens de fin d’année.
Le gouvernement continue de chercher la bonne formule pour le retour dans les classes. C’est dans cette optique que le Premier ministre, Julien Nkoghe Bekale, a présidé, le 15 juin, à Libreville, une séance de travail à laquelle prenaient part le ministre de l’Enseignement supérieur, Jean de Dieu Moukagni Iwangou et celui de l’Education nationale, Patrick Mougiama Daouda.
Les ministres de l’Education nationale et de l’Enseignement supérieur ont présenté, tour à tour, leurs plans stratégiques pour une reprise sécurisée en tenant compte du contexte de crise sanitaire actuelle. Cette réunion a permis également de faire le point avec la Commission technique et le Comité scientifique du Comité de pilotage du plan de veille et de riposte contre l’épidémie à coronavirus (Copil Coronavirus) sur le volet sanitaire.
«Il y a les aspects pédagogiques, logistiques et il y a surtout les aspects sanitaires, il n’est pas question pour nous de mettre les apprenants et les enseignants dans l’insécurité sanitaire», a indiqué le ministre de l’Education nationale. Pour Patrick Mouguiama Daouda «les avis de la Commission technique et du Comité scientifique sont primordiaux pour décider des conditions dans lesquelles les cours peuvent reprendre au Gabon».
Le ministre de l’Enseignement supérieur, Jean de Dieu Moukagni Iwangou met en avant deux options pour cette reprise : l’enseignement en ligne et alterné (Turn-over). Il a de même reconnu les difficultés auxquelles est confronté le corps enseignant des universités pour parachever l’année académique, notamment au niveau du respect des mesures barrières au sein des amphithéâtres.
Dans ce contexte, les aspects pédagogiques, logistiques et surtout sanitaires ont été étudiés, de sorte qu’un plan définitif de reprise soit proposé au gouvernement. Il reste aux Comités scientifique et technique de trouver les modalités appropriées, en collaboration avec les départements en charge des finances, pour que cette reprise soit sécurisée.
