Le chef du gouvernement, Julien Nkoghe Bekale, était hier face à la Commission des Lois, des Affaires administratives et des droits de l’Homme de l’Assemblée nationale. Devant les députés membres de ladite entité, le Premier ministre est allé défendre le projet de modification de la loi n°042/01 du 5 juillet 2019 portant Code pénal de la République gabonaise. Laquelle abroge la loi de 1963.
Toutefois, bien que l’introduction de ce nouveau texte semble nécessaire en ce qu’elle renforce le dispositif pénal en matière de bonne gouvernance, il reste que sa mise en application pose problème. Ce d’autant que plusieurs manquements ont été révélés. Notamment à trois niveaux : la modification totale de la structure du texte avec une nouvelle numérotation des articles ; la prise en compte incomplète des contraventions ; et la présence des erreurs et omissions dans certains chapitres.
Par ailleurs, dans le souci de faciliter le travail des députés et de leur permettre de bien examiner de fond en comble les projets de lois qui sont soumis à leur appréciation, le président de l’Assemblée nationale, Faustin Boukoubi, a exhorté le chef de l’administration gabonaise à faire parvenir à temps les textes initiés par l’Exécutif.
Soulignons que la veille, le ministre d’État en charge de l’Intérieur, Lambert-Noël Matha, était auditionné par la même commission pour défendre deux projets de lois portant respectivement sur l’organisation de l’état civil en République gabonaise et la loi relative au numéro d’identification personnel…