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Baisse de production pétrolière : le Gabon, pas si mauvais élève que ça !

Bien qu’un léger écart ait été constaté dans la production pétrolière du mois de mai, qui renvoie au non-respect par l’État gabonais de l’accord de réduction signé en avril par les membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), des sites d’information spécialisés révèlent que certains signataires dudit accord ont fait bien pire en doublant, triplant, voire en quadruplant leur production, à l’instar de l’Irak, le Kazakhstan ou le Nigéria et l’Angola sur le continent africain.

En mai dernier, soit un mois après l’engagement pris par les membres de l’OPEP et ses partenaires de réduire chacun leur production pétrolière journalière, le Gabon se serait retrouvé à produire 226 000 barils/jour au lieu des 144 000 auxquels il était tenu, conformément à la Déclaration de coopération signée le 12 avril 2020. Si l’information divulguée le 11 juin par la lettre confidentielle Africa Intelligence reste à être confirmée par le gouvernement, la réunion du Comité de suivi de l’Accord à laquelle a pris part, jeudi 18 juin, Vincent de Paul Massassa a révélé que le Gabon n’était pas le seul pays à avoir transgresser la règle. Certains membres de l’OPEP ont fait pire, à en croire certains médias spécialisés.

C’est notamment le cas, au Proche-Orient, de l’Irak et en Asie centrale du Kazakhstan qui, au sein de l’Organisation, sont considérés comme de mauvais élèves. Ayant reconnu leurs écarts quant au respect de l’accord de réduction de leur production pétrolière, ils auraient déjà fourni à l’OPEP «des calendriers de compensation», informe le site d’information spécialisé Leprixdubaril.com qui dit avoir consulté le communiqué final de la réunion de jeudi.

Sur le continent africain, l’écart supposément enregistré dans la production du Gabon en mai serait infime devant celui d’autres pays tels que le Nigéria et l’Angola. Ces deux pays, le premier de l’Afrique de l’Ouest et le second de l’Afrique centrale, sont présentés désormais comme des «retardataires» pour n’avoir pas communiqué à l’organisation leurs différentes propositions de compensation après qu’il a été démontré qu’ils n’ont pas tenu leur engagement. En produisant 312 000 barils/jour, en mai, le Congo-Brazzaville fait également partie des pays du continent à ne pas avoir respecté le quota.

Pour ce qui est du Gabon, si les faits rapportés par Africa Intelligence sont avérés, le pays devrait consentir à une compensation, à l’instar d’autres pays exportateurs épinglés. Une source au ministère gabonais du Pétrole pense notamment à un prolongement de deux à trois mois de l’engagement du Gabon.

Notre source qui ne nie pas un risque sur les revenus du pays, qui dépend en grande partie de l’or noir, assure par ailleurs que les informations diffusées sur la question par certains médias ne sont pas forcément exactes. Ces chiffres pourraient avoir été gonflés pour ternir l’image du Gabon, d’autant plus que ceux-ci ne sont pas les mêmes que ceux détenus par l’administration des Hydrocarbures qui procède actuellement au traitement et à la consolidation des chiffres communiqués par les opérateurs sur leur production du mois de mai.

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