Le ministre des Transports, Léon Armel Bounda Balonzi, et sa déléguée Françoise Assengone Obame, étaient, le mercredi 17 juin, en visite dans les centres de contrôle technique des véhicules.
Une inspection d’autant plus utile qu’elle a permis aux membres du gouvernement de s’assurer que les visites techniques et la carte y relative délivrée aux automobilistes obéissent à une certaine conformité par rapport aux normes requises.
À l’image du contrôle médical pour les humains, la visite technique est un bilan périodique obligatoire et complet de l’état d’une voiture. Elle détermine l’état du véhicule par la vérification des parties essentielles, entre autres les pneus, les freins, les amortisseurs et l’ensemble des composantes de la direction.
Avec pour objectif premier de détecter toute anomalie ou défaillance de l’engin, la visite technique assure à l’automobiliste de rouler dans les meilleures conditions. De fait, lorsque l’automobile est déclarée en bon état après l’examen, il lui est délivré une carte de visite technique qui atteste de sa fiabilité et de son confort en termes de sécurité.
Mais à regarder l’état de plusieurs véhicules, notamment ceux utilisés dans le transport de passagers et de marchandises, et même des particuliers, il y a comme une complaisance dans la délivrance de ce document. D’ailleurs, plusieurs accidents de la circulation enregistrés au Gabon, impliquant aussi les petits véhicules que les camions, ont un lien direct avec les défaillances mécaniques.
D’où l’appel des membres du gouvernement au respect des exigences en matière de délivrance de la carte de visite technique, lancé aux centres de contrôle technique, car il en va de la sécurité des usagers.
Guy-Romuald MABICKA