Pour en finir avec la problématique de l’insalubrité dans la capitale, le président du Conseil municipal de Libreville envisage de lancer bientôt des appels d’offres censés aboutir à l’identification des trois différentes sociétés chargées de la collecte et du traitement des ordures ménagères dans les trois arrondissements que compte la commune. Léandre Nzué pourrait en effet bientôt bénéficier d’une enveloppe mensuelle de «plus de 650 millions de francs CFA», selon Jeune Afrique, pour gérer désormais directement la passation des contrats avec ces futurs partenaires.
Bientôt renforcé dans ses prérogatives par l’adoption probable du projet de loi fixant les modalités de transfert des compétences de l’État aux collectivités locales, actuellement en examen au Parlement depuis son adoption le 12 juin dernier par le Conseil des ministres, Léandre Nzué a déjà des projets visant l’amélioration de la salubrité à Libreville. Le maire de la capitale a récemment annoncé son intention de lancer, aussitôt cette loi promulguée, une série d’appels d’offres devant lui permettre de choisir les nouveaux partenaires de la commune pour la gestion de ses ordures ménagères.
L’édile de Libreville envisage en effet de rechercher dans les prochains mois deux ou trois sociétés chargées de la collecte et du ramassage des ordures ménagères dans les trois arrondissements de la commune. Il en veut au moins une pour chaque arrondissement. L’objectif, selon Léandre Nzué, est de régler, une bonne fois pour toutes, la problématique de l’insalubrité dans la capitale.
«Dans ma vision, je prévois au moins une société pour deux arrondissements. Non seulement ça créera l’émulation et la concurrence, mais ça voudrait dire qu’il y aura trois sociétés qui s’occuperont de la collecte des ordures dans la ville», a-t-il précisé.
Selon l’hebdomadaire Jeune Afrique, en cas d’effectivité du transfert des compétences de l’État aux collectivités locales, particulièrement pour la gestion des ordures ménagères, Léandre Nzué gèrera désormais directement la passation des contrats avec les futures sociétés. L’enveloppe prévue à cet effet est évaluée à «plus de 650 millions de francs CFA mensuels».