Six centrales syndicales souhaitent, après la tenue d’un conseil syndical le 23 juin à Libreville, que le gouvernement prolonge l’heure de fermeture des boutiques et marchés, au-delà de 14-16 heures, pour soulager les commerçants qui peinent à s’en sortir.
Interpellées par la situation difficile de leurs adhérents en cette période de Covid-19, six centrales syndicales ont tenu un conseil syndical, le 23 juin à Libreville. L’impact des heures de fermeture des boutiques et marchés, la suggestion de l’harmonisation des contrôles en une seule brigade et l’aménagement du calendrier de recouvrement des taxes municipales, étaient à l’ordre du jour des travaux.
«Nous avons organisé un conseil syndical pour faire le point de situation relative à la pandémie du Covid-19 qui a un fort impact sur les activités de nos syndiqués», a souligné le porte-parole du conseil syndical. «Il s’est agi pour nous de regarder quel impact les heures de fermeture des commerces avait sur les recettes de nos membres. Car les charges sont constantes, mais les recettes ont diminué drastiquement», a déclaré Abbas Nziengui Mabika sur Gabon 1re.
Les syndicats ont notamment exhorté le gouvernement à prolonger l’heure de fermeture boutiques et marchés, au-delà de 14-16 heures. Car en l’état, ils peinent à exercer convenablement leurs activités.
«Nous demandons la prolongation des heures de fermeture des magasins des commerçants. Ce premier objectif est directement lié au second, qui revêt un caractère budgétaire. L’Etat ne peut fonctionner que sur la base d’un budget. A partir de cet instant, celui qui participe à l’effort social budgétaire c’est bel et bien l’opérateur économique. Malgré le fait nous soyons dans la crise du coronavirus, nous ne pouvons ignorer ce point», a affirmé Abbas Nziengui Mabika.
La pression s’amoncèle sur les épaules du gouvernement qui fait de la résistance face aux sollicitations des commerçants.