Dans une tribune signée le 6 juillet dans le journal américain « New York Times », 239 chercheurs appellent l’OMS à revoir ses directives contre la propagation du virus responsable de la pandémie de Covid-19 dans l’air.
L’hypothèse d’une transmission du Covid-19 dans l’air est de plus en plus prise au sérieux. Dans une lettre ouverte, parue dans le New York Times, 239 chercheurs, issus de 32 pays, alertent l’Organisation mondiale de la santé (OMS) sur la transmission du coronavirus dans l’air.
En effet, depuis le début de la crise sanitaire, l’OMS assure que le Covid-19 circule principalement via de grosses gouttelettes respiratoires, expulsées lorsqu’une personne infectée éternue, qui retombent rapidement au sol. D’où ses recommandations sur le respect d’une distance d’un mètre et le lavage des mains après avoir touché des surfaces potentiellement contaminées.
Cet avis est remis en cause par plusieurs scientifiques y compris des consultants de l’OMS. Ces derniers affirment que la contamination est possible par inhalation de minuscules gouttelettes émises lorsque l’on parle ou que l’on éternue, en suspension dans l’air et capables de traverser une pièce. Une éventualité au risque plus important en milieu clos et mal ventilé.
Une hypothèse qui sous-tend l’importance du port du masque en milieu clos, y compris dans des environnements où la distanciation physique est possible. Par ailleurs, cela souligne aussi le rôle déterminant de la ventilation en intérieur, pour limiter le risque de propagation du virus.