Si jusqu’à sa dernière conférence de presse sur l’évolution du Coronavirus au Gabon, le porte-parole du Copil indiquait que le pic de la pandémie n’avait pas encore été atteint dans le pays, lors du bilan des 4 mois de riposte il a assuré que le pic a été atteint en mai. Mais il fallait d’abord observer l’évolution de la situation.
Faisant le bilan des 4 mois de riposte contre le Coronavirus au Gabon, ce 13 juillet, le Comité de pilotage du plan de veille et de riposte contre cette épidémie dans le pays (Copil) a indiqué que la tendance baissière de la courbe évolutive de la pandémie ne cesse de se consolider. Malgré l’augmentation du nombre de tests de dépistage, a fait savoir le porte-parole du Copil, le nombre de contaminés diminue. Cette tendance baissière, selon Guy-Patrick Obiang, «ne cesse de se confirmer avec un pic qui a été atteint au mois de mai». En clair, si jusqu’à présent le Copil soutenait que le Gabon n’avait pas encore atteint le pic de l’épidémie, il vient d’être finalement annoncé que ce pic a été atteint il y a 2 mois.
A en croire Guy-Patrick Obiang, pour se prononcer sur l’atteinte ou non du pic, il fallait tenir compte de l’évolution de la situation. Si le 12 mai, la présidente du Comité scientifique assurait que le pays était en phase aigüe donc «en phase épidémique de la pandémie», indiquant que «le pic c’est quand le nombre de cas stagnera puis baissera», le Copil soutient ce 13 juillet que «le pic a été atteint au mois de mai et aujourd’hui nous sommes vers une phase baissière avec une incidence autour de 5 à 6% par semaine». Au niveau des hôpitaux, cette tendance baissière, a-t-il poursuivi, se lit par une diminution du taux d’hospitalisation. «Au mois de mai, nous avions en moyenne 183 hospitalisations par mois et en juillet nous avons une moyenne de 82 hospitalisations avec une disponibilité de lits», a-t-il déclaré.
Aussi, a ajouté Guy-Patrick Obiang, le pays avait procédé à la réquisition d’un certain nombre de sites pour le confinement des cas suspects et des personnes contaminées qui ne pouvaient pas suivre leur traitement à domicile. «Nous constatons une diminution dans les sites de confinement où en mai nous avions 202 personnes confinées. Ce qui confirme que le mois de mai a été le mois où nous avons eu le pourcentage le plus élevé de contamination dans notre pays», a-t-il confirmé.