Le ministère des Eaux et Forêts, de la Mer, de l’Environnement chargé du Plan climat et du Plan d’affectation des terres, aurait été, dernièrement, au centre de pratiques de sorcellerie.
Outré par ce phénomène d’un autre âge, le secrétaire général dudit département ministériel, Michel Ngueba Koumba, s’est, dans une note de service, fendu d’une mise en garde, adressée à « certains agents qui s’illustrent depuis ces derniers temps, par des pratiques fétichistes et malsaines ».
C’est que dans la matinée du 21 juillet, semble-t-il, des agents de ce ministère, en arrivant au travail, ont trouvé avec stupeur sur les lieux, des reliques diverses, déposées par des personnes non encore identifiées. En effet, on pouvait voir sur les marches d’escalier des traces de sang et des oiseaux morts. Alors que des tas de feuilles bizarres jonchaient la devanture de certains bureaux et des entrées principales du ministère.
« Des pratiques moyenâgeuses » condamnées avec vigueur par M. Ngueba Koumba qui, souligne-t-il, « sont loin d’élever les auteurs, mais sont plutôt de nature à ternir la bonne image de notre administration ».
Après avoir fait ce macabre constat, le haut fonctionnaire a précisé que « seul le mérite conduit à la promotion et non des actes de sorcellerie ».
Une enquête a été ouverte pour faire toute la lumière sur cette sombre affaire.
Abel EYEGHE EKORE