La Situation du Centre gabonais des élections (CGE) préoccupe les Mamboundouistes – l’une des branches de l’Union du peuple gabonais (UPG), parti politique fondé par Pierre Mamboundou. Ils estiment que cette institution agirait désormais dans l’illégalité.
Les Mamboundouistes se sont récemment retrouvés, à Libreville, pour apprécier l’actualité de l’heure. Lors de cette sortie, rapportée par L’Union du 29 juillet, les membres de cette aile de l’Union du peuple gabonais (UPG) se sont appesantis sur le cas du Centre gabonais des élections (CGE). Pour eux, le mandat des membres de cette structure est désormais expiré.
Selon le président de ce mouvement, Guy Constant Titus Koumba, «le mandat actuel des membres du bureau de cette autorité administrative autonome et permanente est arrivé à terme. Vu qu’ils avaient été investis dans leurs fonctions, après avoir prêté serment devant la Cour constitutionnelle, le 2 mai 2018».
Les Mamboundouistes s’appuient sur les dispositions de l’article 12g de l’ordonnance 00004/PR/2018 du 26 janvier qui stipule que «la durée du mandat des membres du bureau du CGE est de deux ans renouvelable une fois». Pour eux, il faut revenir à la légalité. Or, la Commission ad hoc chargée d’examiner les dossiers de candidatures n’a pas encore été mise en place par le ministre de l’Intérieur, conformément aux prescriptions de l’article 12a nouveau du texte de loi susmentionné. Ils appellent le gouvernement à régulariser, dans les meilleurs délais, cette situation illégale qui prévaut au CGE.