Satisfait de la gestion de la crise de la pandémie de Covid-19 dans notre pays, le conseil d’administration du Fonds va décaisser cette enveloppe supplémentaire pour renforcer nos services de santé, protéger les groupes les plus vulnérables et soutenir le secteur privé.
Après l’approbation par la Bad, en juillet dernier, d’un prêt de 100,5 millions de dollars (66 milliards de francs), le conseil d’administration du Fonds monétaire international (FMI) a approuvé, à son tour, le 31 juillet 2020, un décaissement supplémentaire de 152,61 millions de dollars (92 milliards de francs) au titre de l’Instrument de financement rapide (IFR). Un prêt qui vient s’ajouter aux 88 milliards de francs accordés, le 9 avril 2020, au Gabon.
Selon le Fonds, la diminution de la demande extérieure et l’intensification des effets de la pandémie de Covid-19 ont davantage détérioré les perspectives de croissance et aggravé les positions extérieure et budgétaire du pays.
Les ressources supplémentaires fournies au titre de l’IFR contribueront donc à renforcer les services de santé, à protéger les groupes les plus vulnérables et à soutenir le secteur privé, notamment les petites entreprises.
« Les administrateurs prennent acte des progrès réalisés par les autorités dans la mise en œuvre de mesures immédiates visant à limiter la propagation du virus et à en atténuer les répercussions sociales et économiques. Ils notent toutefois qu’une nouvelle détérioration de la conjoncture mondiale et une intensification des effets de la pandémie de Covid-19 ont considérablement assombri les perspectives macroéconomiques depuis le premier achat au titre de l’IFR, ce qui a créé de nouveaux besoins de financement », a indiqué Mitsuhiro Furusawa, directeur général adjoint du FMI, à l’issue des débats du conseil d’administration.
Maxime Serge MIHINDOU