Tout le monde au Gabon le sait : Il n’y a aucun moyen mathématique, politique, sociologique, miraculeux ou vaudouisé par lequel un Bongo gagnerait des élections qui fussent transparentes au Gabon. Aucun. Toute déclaration de victoire de la part d’un Bongo ou d’un Valentin se doit, de ce fait, être considérée, automatiquement, comme un inacceptable viol de la souveraineté des peuples du Gabon. Or, chaque année que les Bongo resteront au pouvoir verra le supplice des Gabonais s’amplifier : le génocide national ne cache plus son nom : Esther Miracle, accidents de la circulation, la vie chère, hôpitaux mouroirs, expatriations forcées pour cause de misère, débauches élevées en valeurs… On ne compte plus les morts de la misère au Gabon, misère que les Bongo-Valentin n’hésitent plus à utiliser, explicitement et arrogamment, comme armes de coercition, de brimade et de paupérisation, à l’encontre des peuples du Gabon.
Les « opposants » électoralistes qui se positionnent actuellement en candidats « vendus d’avance » le savent également, même s’ils feignent de vouloir en convaincre, bien malhabilement, et souvent très malhonnêtement, le peuple : Il n’y a aucune voie électorale ni électoraliste par laquelle un opposant prendrait le pouvoir au Gabon par le simple jeu de la force démocratique et institutionnelle des urnes. Tout argument visant à convaincre les Gabonais de la possibilité d’une prise pacifique et apaisée du pouvoir par l’opposition qui passât par la voie électorale serait non seulement un argument en parfaite futilité, mais aussi, surtout, une insulte à l’encontre de l’intelligence des peuples du Gabon.
Ceux qui, comme moi, rejettent radicalement la voie des urnes savent, par ailleurs, ceci : Le boycott (ou son corolaire, l’abstentionnisme) n’est pas non plus une solution car le boycott représente une voie électoraliste par laquelle l’on accepte qu’une élection que l’on refuse se tienne tout de même qui viendrait entériner, pour 5 ou 7 années de plus, le règne de la malfaisance. En ce sens, boycotter ou participer à une élection perdue d’avance participent de la même démarche : Certains voteront avec les urnes, d’autres voteront avec les pieds, avec comme résultat final… et automatique… le maintien garanti des Bongo au pouvoir.
Pourtant, tout le monde le sait également : Aucune dictature ne tombe par elle-même et, dans le cas spécifique du Gabon, la démocratie ne viendra jamais au Gabon ni par les dialogues dictés par les Bongo, ni par la bonne volonté des Bongo, et encore moins par des institutions cousues et formattées à la mesure de l’incapacité des Bongo de gagner une élection qui fût transparente au Gabon.
Nous, au mouvement « Bongo Doit Partir », l’avons déjà dit: Rien de bon ne pourra arriver au Gabon tant qu’un Bongo sera au pouvoir.
Dès lors…
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Pr Daniel Mengara
Président, Bongo Doit Partir.
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