Chers compatriotes, ne tergiversons plus.
Le Gabon ne changera pas par le pouvoir démocratique des urnes, mais plutôt par le pouvoir démocratique de la rue. Devant cette réalité, nous savons tous ce qu’il y a à faire, nous savons tous quoi préparer pour que le peuple, là où il ne peut espérer changer de régime par le pouvoir démocratique des urnes, soit capable de causer l’alternance par le pouvoir démocratique de la rue. Voilà pourquoi le BDP-Modwoam a été créé, pour répondre à ce défi. Le BDP-Modwoam se veut ainsi le parti du Peuple, le parti qui choisit la bataille frontale au lieu des évitements, le combat citoyen au lieu des faux-semblants. Mais nous savons aussi que les Gabonais doivent s’attendre à de nombreux sacrifices car la liberté ne vient jamais sans sacrifices, sans prix. D’autres peuples, depuis des millénaires, ont dû passer par ce passage obligé quand ils ont dû s’organiser pour se défaire de leurs rois despotes ou de leurs dictateurs. Et nous savons tous, après mûres réflexions, que la libération immédiate du Gabon passera inévitablement par la résolution citoyenne des deux défis majeurs que les Bongo ont jetés aux pieds des Gabonais depuis 51 ans.
Ce sont ces défis qu’il nous faut ici analyser, puis comprendre, si nous voulons un jour sauver le Gabon de la prise en otage par une seule famille, un seul clan.
Au menu de cette rubrique:
- Défi No. 1 : « Les Bongo disent aux Gabonais que seul un Bongo Ondimba a le droit de diriger le Gabon »
- Défi No. 2 : « Les Bongo disent aux gabonais qu’aucun opposant ne gagnera d’élection au Gabon tant qu’un Bongo Ondimba sera au pouvoir »
Défi No. 1 : « Les Bongo disent aux Gabonais que seul un Bongo Ondimba a le droit de diriger le Gabon »
Pour ce faire, ils ont non seulement confisqué la destinée nationale en établissant au Gabon l’hégémonie politique d’une seule famille, d’un seul clan, ils ont aussi imposé aux enfants des autres Gabonais, y compris aux enfants des membres du PDG (Parti Démocratique Gabonais, parti au pouvoir), qu’ils n’ont pas le droit de rêver d’être un jour présidents de la République du Gabon tant qu’un Bongo Ondimba sera vivant ou au pouvoir.
Le drame du blocus anti-progrès que les Bongo imposent au pays est si intense qu’il empêche même l’apparition, au sein du PDG, d’un homme providentiel qui, contrairement aux Bongo, aurait la capacité de rallier autour de lui une nation qui ne demande qu’à être dirigée par des hommes et des femmes qui comprennent que la politique n’est pas une profession, mais un sacerdoce par lequel on se fait serviteur et non bourreau et détrousseur de son pays. Autrement dit, il existe forcément au sein du PDG comme dans le reste du Gabon des hommes et des femmes de valeur et de moralité qui auraient pu se hisser au pouvoir et servir mieux le Gabon que les Bongo. De tels hommes, parce qu’ils seraient bons, auraient même pu faire une telle unanimité dans le pays que même les opposants s’y seraient ralliés pour un avancement optimal du pays car basé sur la démocratie sincère et l’Etat de droit. Il se trouve, hélas, que l’inamovibilité des Bongo depuis 44 ans a empêché toute possibilité d’une telle évolution au sein du PDG, privant ainsi la nation des talents pédégistes qui auraient pu, aussi bien que les opposants, promouvoir l’idée et la pratique d’un Gabon meilleur. Pire, la situation de blocage au sein du PDG est telle que même les enfants des membres les plus influents de ce parti, et encore moins ceux du pédégiste lambda, ne peuvent même pas, au jour d’aujourd’hui, rêver d’être présidents du Gabon tant qu’un Bongo est vivant et au pouvoir. Cette prise en otage du pays qui ferme toute possibilité d’évolution positive en dedans comme en dehors du parti au pouvoir est une vraie infection qui condamne le Gabon à une sclérose politique hautement préjudiciable. Or, quand on sait qu’Ali Bongo compte passer au moins 28 ans au pouvoir à raison de 4 mandats de 7 ans au moins, le Gabon est en passe de se retrouver dirigé par la même famille, le même clan, pendant 70 ans. C’est tout simplement inacceptable.
A ce défi, il n’y a qu’une seule réponse possible des Gabonais : Au moment même où Ali Bongo, ignorant déjà les échéances présidentielles de 2016 et 2023 parce que, pour lui, simple formalité, s’est dores et déjà, dans son discours à la nation du 31 décembre 2011, projeté comme président du Gabon au moins jusqu’en 2025, il est plus qu’urgent que les Gabonais refusent la monarchie et commencent à s’organiser, dès MAINTENANT, pour signifier aux Bongo, au plus tard en 2023, que le moment est venu pour eux de partir car aucun Gabonais n’acceptera d’être dirigé 70 ans par la même famille, le même clan, et encore moins qu’on dise à son enfant, qu’il soit du PDG ou de l’opposition, qu’il n’a pas le droit de rêver d’être président du Gabon tant qu’un Bongo Ondimba sera vivant ou au pouvoir. En 2016 déjà, les Bongo auront passé exactement 50 ans au pouvoir sans discontinuer. C’est trop. Personne n’a dit que le Gabon était la propriété privée des Bongo.
Voilà pourquoi, chers compatriotes, le BDP-Modwoam a été créé. Maintenant. Pour répondre à ce défi. Avec tous les Gabonais qui veulent que leurs enfants soient capables de rêver de diriger un jour le Gabon. Avec tous les Gabonais qui comprennent que ceci ne sera possible qu’avec le départ des Bongo, qui comprennent, donc, que Bongo doit partir, que les Bongo Ondimba doivent partir. Pas dans 24 ans ou 38 ans ou 45 ans. Maintenant.
Défi No. 2 : « Les Bongo disent aux Gabonais qu’aucun opposant ne gagnera d’élection au Gabon tant qu’un Bongo Ondimba sera au pouvoir »
La réalité de ce deuxième défi majeur a été, encore une fois, renforcée par l’ordonnance signée et unilatéralement promulguée en août 2011 dernier, ordonnance par laquelle Ali Bongo a définitivement effacé les quelques maigres acquis qui restaient encore des éphémères progrès démocratiques issus de la Conférence Nationale de 1990, progrès qui, sitôt nés, se retrouvèrent immédiatement révoqués, et ce dès 1991, par la dérive autoritaire des Bongo. 28 ans plus tard, le Gabon est devenu le prototype d’un Etat bananier dans lequel le multipartisme ne coïncide pas avec la pratique démocratique. Après tous les traumatismes et toutes les brimades politiques, sociales et économiques de toutes ces années, les Gabonais ont tout simplement fini par hériter d’un multipartisme sans la pratique démocratique qui va avec. Mais ce qui est encore plus grave dans l’ordonnance signée et promulguée unilatéralement en août 2011 par Ali Bongo lors de l’intercession parlementaire, c’est-à-dire alors que le Parlement était en vacances, ce sont les mesures individuelles qui lui font non seulement confisquer un peu plus le pouvoir, mais aussi rendre plus que jamais illusoire toute possibilité de voir un opposant gagner l’élection présidentielle ou législative par les urnes. Parmi ces mesures, on note :
– La révocation des prérogatives de la Commission électorale nationale autonome et permanente (CENAP): Une Commission qui, avant août 2011, était encore, du moins en théorie et dans les textes, supposée être indépendante et détachée quelque peu d’une sujétion trop directe ou trop absolue au Ministère de l’intérieur. Avec l’ordonnance présidentielle d’août 2011, la Commission Electorale repasse sous contrôle direct du Ministère de l’intérieur et ne devient plus, désormais, qu’une simple caisse de résonance, qui proclame les résultats lui dictés par le Ministère de l’intérieur et non plus l’opposé. Ce que cela veut dire est qu’il s’est opéré, avec cette ordonnance, une abrogation totale de la supposée indépendance de la Commission Electorale. Cette abrogation garantit désormais la mainmise total et le contrôle absolu du processus électoral du début à la fin par le Ministère de l’intérieur, qui a désormais le pouvoir de déclarer un chien élu s’il le veut, tant que ce chien, bien évidemment, serait un Bongo Ondimba.
– Une affirmation désormais stricte de l’obligation de résidence : c’est une affirmation qui, de fait, élimine les membres de la Diaspora de toute possibilité de se porter candidats à la Présidence de la République puisqu’il leur faut désormais résider au Gabon durant les 12 mois au moins précédant l’élection présidentielle au Gabon. Ceci veut dire qu’en tant que premier candidat déclaré pour le compte des élections présidentielles de 2016, je devrai retourner au Gabon de manière à y résider au moins avant les douze mois en question pour, déjà, contourner ce premier écueil. Nous y sommes prêts, au BDP-Modwoam, à ce sacrifice pour le Gabon puisque, déjà, nous amorçons notre pénétration politique au Gabon dès décembre 2012, date à laquelle est prévu le premier Congrès Extraordinaire constitutif du BDP-Modwoam, le parti politique dont le Dr. Daniel Mengara a annoncé la création le 15 janvier 2012. Mais le vrai défi d’Ali Bongo aux Gabonais qui se trouve derrière cette mesure est qu’Ali Bongo suppose les opposants gabonais de la diaspora sans le sous et, donc, incapables de laisser leur emploi en France ou aux Etats-Unis pour aller se risquer au Gabon à une élection présidentielle qu’ils ne sont pas sûrs de gagner.
Par ailleurs, il compte sur la léthargie habituelle des Gabonais, incapables qu’ils sont souvent de s’investir idéologiquement et financièrement dans le changement que, pourtant, ils ne cessent de réclamer. Ali Bongo sait que les Gabonais sont habitués à vouloir le beurre et l’argent du beurre en même temps, fuyants qu’ils sont de toute idée de sacrifice pour eux-mêmes et pour leur pays. Ils diront souvent soutenir un leader politique ou un parti politique, mais ne donneront jamais un centime en soutien à ce leader, croyant que le changement se passe par miracle et croyant que le miracle serait possible alors même qu’ils sont incapables de sacrifier une seule nuit de boîte de nuit une fois dans l’année, une seule bouteille de bière une seule fois dans l’année, pour donner les 20 euros ou 500 francs CFA ainsi économisés à leur leader ou à un parti politique gabonais, en guise de participation ou de contribution au combat pour leur propre libération.
Ali Bongo sait, ou suppose, donc, qu’aucun Gabonais n’osera se séparer de ses 5 dollars, de ses 5 euros, de ses 5 livres, de ses 5000 F CFA, pour financer le changement au Gabon.
Voilà pourquoi le BDP-Modwoam a été créé, chers compatriotes. Cette création est en fait une question à vous adressée, dès maintenant, pour voir si les Gabonais sont capables de s’investir. Oui, nous lançons à notre tour défi aux Gabonais, et leur demandons : « Ali Bongo a-t-il raison ? » Ali Bongo a-t-il raison de supposer que le Gabonais n’osera jamais se séparer ses 500F CFA ou se priver de sa nuit de boîte de nuit pour financer sa propre libération par BDP-Modwoam interposé? Ali Bongo a-t-il raison de nous dire, par ce défi, que les Gabonais n’ont, en fin, de compte, que les Bongo qu’ils méritent puisqu’ils croient que le changement viendra par l’effort des autres, c’est-à-dire des Martiens, des Américains ou des Français, mais jamais d’eux-mêmes ?
Oui, chers compatriotes, le BDP-Modwoam est lancé pour dire aux Gabonais ce défi à eux lancé par Ali Bongo et leur demander s’ils vont laisser Ali Bongo gagner ce défi en ne faisant pas du BDP-Modwoam, comme nous le souhaitons, le parti du Peuple, le parti de l’insurrection citoyenne, c’est-à-dire, en fin de compte, le parti de la dernière chance pour le Gabon. En nous offrant ainsi au sacrifice ultime d’abandonner, pour certains comme le Dr. Daniel Mengara, non seulement leurs emplois, leurs femmes et leurs enfants, mais aussi les cocas et hamburgers que des gens comme le Dr. Daniel Mengara pouvaient se contenter de continuer à manger tranquillement aux Etats-Unis jusqu’à leur confortable retraite dans 30 ans, en laissant tout cela derrière pour aller se consacrer sur le terrain à l’idéal de libération nationale des Gabonais et, ainsi, se risquer à tout perdre, y compris leur vie, va-t-on nous dire que nous soyons les seuls Gabonais aujourd’hui prêts à l’ultime sacrifice ? Oui, chers compatriotes, en créant le BDP-Modwoam, déjà, dès maintenant, comme parti du Peuple mis en orbite spécifiquement pour les besoins de l’ultime combat politique national, celui d’une insurrection en bonne et due forme, nous nous donnons à tous le temps de nous préparer, de TOUT préparer. Stratégiquement. Méthodiquement. Résolument. Pour qu’il n’y ait plus d’excuses, ni de notre part, ni de votre part.
Nous avons décidé notre part de sacrifice pour répondre au défi d’Ali Bongo. Les Gabonais prendront-ils à leur tour leur part de responsabilité en finançant cette candidature, qui se veut la candidature du Peuple, la candidature de la 3e Voie, la candidature de la dernière chance ? Oseront-ils sacrifier qui de leur temps, qui de leur 5000 francs, qui de leur bière, qui de leur boîte de nuit, pour financer mon séjour au Gabon pendant les années les plus cruciales de toute l’histoire de la République, et ainsi choquer Ali Bongo et lui montrer qu’il ne connaissait pas vraiment bien les Gabonais, les VRAIS Gabonais? Ou alors, les gabonais vont-ils, comme d’habitude, se répandre en fausses excuses et laisser les Bongo, encore une fois, une fois de trop, triompher parce que, le Gabonais, à la fin, n’aura finalement jamais eu que les Bongo qu’il mérite ?
Oui, la création du BDP-Modwoam a véritablement pour but, ultimement, de NOUS prouver à nous-mêmes que nous voulons vraiment le changement que nous disons vouloir.
– La hausse du montant de la caution : Jusqu’à présent, les candidats à l’élection présidentielle devaient verser au Trésor Public une caution de 5 millions de Francs CFA (donc, 8000 euros/10.000 dollars/6500 livres). Par l’ordonnance présidentielle d’août 2011, Ali Bongo a, sans discussion avec la société civile et sans discussion préalable au Parlement, radicalement changé cette portion de la loi électorale et porté le montant de la caution à 25 millions de F CFA (50.000 dollars/40.000 euros/32.500 livres). Derrière cette augmentation se trouve un autre défi d’Ali Bongo aux Gabonais. Le dictateur sait que très peu de Gabonais, à l’intérieur comme à l’extérieur du pays, sont capables de réunir à eux tous seuls et par leurs propres moyens les 25 millions de F CFA requis pour payer leur caution, sans oublier, par la suite, les 50 à 100 millions de F CFA nécessaires à une campagne minimaliste digne de ce nom.
Par ce subterfuge financier, Ali Bongo réduit considérablement le champ des prétendants et des challengers au poste de président de la République, ne laissant ainsi que lui-même, un ou deux autres comme Zacharie Myboto, André Mba Obame ou Jean Ping qui sont probablement les seuls à pouvoir sans peine dégager de tels montants au vu des fortunes accumulées lors de leurs séjours au sein du gouvernement des Bongo et, enfin, les candidats figurants financés directement par Ali Bongo lui-même pour donner l’illusion d’une compétition électorale démocratique. Ali Bongo suppose ainsi que de simples professeurs d’université comme Daniel Mengara ne pourront jamais avoir la capacité de réunir 25 millions de F CFA pour leur caution et trouver, par la suite, les 50 à 100 millions de francs CFA nécessaires à une campagne minimaliste digne de ce nom. Il compte par ailleurs sur le fait que les Gabonais qui disent souvent soutenir les opposants ne le font souvent que par la bouche et jamais par leur portefeuille. Il compte donc sur la légendaire léthargie des Gabonais qui, à son entendement, n’oseront jamais s’organiser pour payer la caution du candidat Mengara, qui se veut pourtant le candidat du Peuple, le candidat de la dernière chance, le candidat de la 3e Voi(e)(x), celle de l’insurrection citoyenne.
Voilà pourquoi, chers compatriotes, le BDP-Modwoam a été créé. MAINTENANT. Pour nous rassurer qu’Ali Bongo se trompe sur ce qu’il considère comme la légendaire léthargie des Gabonais, qui est son arme fatale pour triompher sans coup férir. Il sait qu’il dormira toujours tranquille tant que des Gabonais, par cynisme, par dépit ou par découragement, ne donneront rien à leurs opposants, garantissant ainsi aux Bongo une hégémonie conquise sans sueur.
Oui, chers compatriotes. nous voudrions voir, une fois que nous leur aurons expliqué comment 100 petits Gabonais sont capables de financer les activités révolutionnaires du BDP-Modwoam, si ces 100 Gabonais s’avanceront pour, dès maintenant, nous aider à préparer la chute des Bongo. Nous voulons montrer à Ali Bongo comment 100 petit Gabonais patriotes le vaincront, comment 100 petits Gabonais emplis d’amour pour leur pays se livreront au sacrifice financier ultime pour financer la seule campagne révolutionnaire au Gabon qui soit capable de mettre fin au régime des Bongo au plus tard en 2023. Nous voulons montrer à Ali Bongo comment 100 petits Gabonais, en donnant chacun 1000 dollars/500.000 F CFA par an au BDP-Modwoam, pourront réunir, sans l’aide des Français, des Américains ou des Martiens, les 50 à 100 millions de F CFA nécessaires au financement des diverses étapes du combat qui attend les Gabonais d’ici 2023, à commencer par le retour au pays de Daniel Mengara et le début des activités insurrectionnelles.
Oui, Ali Bongo croit les Gabonais incapables de sacrifier à cause de leurs fausses excuses habituelles, mais les Gabonais, nous l’espérons, ne laisseront jamais Ali Bongo gagner ce défi. Les Gabonais savent que Daniel Mengara, tout seul, ne pourra gagner cette bataille pour les Gabonais, encore moins supporter sur ses maigres épaules le poids financier de la libération du Gabon. Les Gabonais savent que si Daniel Mengara et le BDP-Modwoam ne reçoivent d’eux aucun soutien financier ni aucun soutien politique, la bataille sera perdue, et dans ce cas, cet échec programmé ne sera jamais l’échec de Daniel Mengara, qui pourra continuer à manger tranquillement ses hamburgers aux Etats-Unis. Cet échec sera l’échec des Gabonais, l’échec de tous ceux qui, sur Internet comme dans les bars, se sont plaints du régime des Bongo pour ensuite se dérober le jour où on leur a dit de sacrifier qui leur bière, qui leur boîte de nuit, une seule fois dans l’année, pour soutenir le combat de leur propre libération.
Pourtant, à coups de petits 5 dollars/5 euros/5000 F CFA par-ci, de gros 1000 dollars/1000 euros/500.000 CFA par-là, 100, 200 ou 300 petits Gabonais patriotes, même cachés dans leurs bureaux parce que apeurés de s’afficher au grand jour, peuvent contribuer à la libération de leur pays, chacun selon ses capacités, chacun à l’endroit où il peut. Tout le monde peut contribuer son temps, son argent, son énergie. La libération du Gabon est un combat national. Elle implique le patriotisme et l’engagement, visible ou discret, de tous les Gabonais, chacun selon ses talents, chacun selon ses capacités.
Oui, les Gabonais peuvent répondre au défi d’Ali Bongo en versant chaque année d’ici 2023 les contributions qui montreront à Ali Bongo que Daniel Mengara est véritablement le champion du Peuple, que le BDP-Modwoam est le parti du changement immédiat, parce que, comme le reste des Gabonais, nous ne voulons pas nous réveiller à la première seconde du petit matin du 1er janvier 2024 et entendre qu’il y a encore au Gabon un président frauduleusement auto-proclamé qui s’appelle Ali Bongo Ondimba.
Non, chers compatriotes, à la première seconde du petit matin du 1er janvier 2024, il n’y aura plus, il ne devrait plus y avoir, au Gabon, un président usurpateur de pouvoir nommé Ali Bongo Ondimba. Tout simplement parce que 100 Gabonais patriotes de la diaspora comme du Gabon, conscients des vrais enjeux, conscients des vrais défis, et conscients de l’importance d’engager immédiatement le Gabon sur le chemin de la 3 Voi(e)(x), auront rejeté les fausses excuses et les faux débats habituels qui tétanisent et immobilisent habituellement les Gabonais dans l’attente du miracle de Jésus-Christ. Ils auront compris qu’ils ont entre leurs propres mains les clés de la libération nationale. Jésus-Christ lui-même n’avait-il pas dit que tu ne mangeras qu’à la sueur de ton propre front, et que, donc, dans le combat politique comme dans le combat pour la survie alimentaire, seul l’effort personnel compte ? Pourquoi attendre des Américains, des Français ou des Martiens un soutien illusoire alors que les Gabonais eux-mêmes pourraient financer leur propre libération ? Ce geste patriotique, pour ne plus rien laisser au hasard, commence ici et maintenant.
Voilà pourquoi le BDP-Modwoam a été créé, chers compatriotes. Pour lancer le défi de la dignité aux Gabonais, pour que les Gabonais, comme il se doit, financent eux-mêmes nos activités sur le terrain, pour que les Gabonais soient eux-mêmes acteurs et responsables de leur propre destinée, pour leur montrer qu’ils peuvent eux-mêmes soutenir financièrement le BDP-Modwoam et ses activités, y compris la campagne et le retour au Gabon de Daniel Mengara, contribuant ainsi à la libération immédiate de leur pays. Oui, le BDP-Modwoam existe aujourd’hui tout simplement parce que nous nous disons que, enfin, les Gabonais auront compris que la libération du Gabon ne peut être le seul fait de Daniel Mengara, que s’ils restent en retrait, Daniel Mengara ne pourra rien, et que ce n’est qu’ensemble, les uns donnant de leur temps, les autres de leur argent, les autres de leur courage, que nous pourrons nous assurer que le mandat actuel d’Ali Bongo sera, au mieux, écourté ou, au pire, si Ali Bongo survit au pouvoir jusqu’en 2023, son dernier, et partant, le dernier mandat d’un Bongo Ondimba au Gabon. Oui, c’est possible, chers compatriotes. Oui, nous le pouvons. Ensemble. Au-delà des partis, au-delà des ethnies. Unis uniquement par le partage de la seule idéologie du départ immédiat des Bongo. Par tous les moyens.
Pour qu’il n’y ait plus de fausses excuses, pour qu’il n’y ait plus de faux débats, pour qu’il n’y ait plus ni échappatoires ni improvisations, chacun doit faire sa part. Il y a forcément, quelque part au Gabon et dans la Diaspora, 100 Gabonais qui liront sur le site BDP comment, sans l’aide des Français, des Américains ou des Martiens, ces 100 Gabonais seront capables, par leur sacrifice citoyen, donc par des efforts bien gabonais, de financer eux-mêmes le combat de la libération nationale, mais aussi les coûts minimaux qui permettront de mener une campagne révolutionnaire digne de ce nom, et ce grâce aux 100 à 250 millions que pourront générer ces 100 Gabonais engagés et des centaines d’autres petits donateurs. Ils savent que ce sont ces contributions de citoyens qui prépareront, d’ici 2023, le pays aux grands changements que le peuple attend, conformément aux principes de la Charte de la 3e Voi(e)(x).
Mais pour que cela soit possible, pour qu’il soit possible aux Gabonais de commencer à répondre à ces défis à eux lancés par Ali Bongo, c’est à partir de MAINTENANT que 2016 se prépare, don par don, contribution par contribution, adhésion par adhésion, pour que les Gabonais ne se réveillent pas une fois de plus, une fois de trop, à la première seconde du petit matin du 1er janvier 2024 pour entendre qu’il existe encore au Gabon un président autoproclamé fraudeur professionnel d’élections nommé Ali Bongo Ondimba.
Pour qu’il n’y ait plus d’excuses, pour qu’il n’y ait plus d’improvisation. Le Gabon doit changer. Qu’êtes-vous prêt(e)s à sacrifier pour votre pays?
Mais n’oubliez pas : chacun peut, de là où est, selon ses capacité et de manière discrète ou visible, contribuer financièrement à l’effort de libération nationale. Un dollar (500 F CFA) à la fois. Pour qu’en 2016, il n’y ait plus d’excuses, ni de notre part ni de votre part, contribuez. Contribuez ce que vous pouvez, là où vous pouvez car
les Gabonais peuvent financer eux-mêmes la libération nationale. Pour qu’il n’y ait plus d’excuses, pour qu’il n’y ait plus d’improvisation, donc, joignez-vous au BDP-Modwoam pour commencer les préparatifs. MAINTENANT. En 2016, le Gabon doit changer. Qu’êtes-vous prêt à sacrifier pour votre pays? Pour sacrifier avec nous, lisez la Charte de la 3e Voi(e)(x) et ensuite, comme nous, contribuez ici. |